« Chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton », informent dans un communiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale de la santé (DGS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Des accidents qui touchent « très majoritairement les 0-5 ans ».
Même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires, l’ingestion d’une petite pile « représente un danger grave pour les enfants ». « En effet, unepile avaléepeut entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles dues à la libération de substances toxiques dans l’œsophage ».
Neuf fois sur dix, l’enfant a avalé la pile. Les accidents surviennent plus rarement par « inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel ».
Vérifier la sécurité des jouets
Pour prévenir les accidents, les trois administrations recommandent aux parents de vérifier la sécurité des jouets. Selon les exigences de la législation européenne, le compartiment des piles ne doit pas pouvoir être ouvert par un enfant et est donc le plus souvent fermé par une vis. En 2016-2017, sur les 107 jouets électriques contrôlés par la DGCCRF, les piles étaient accessibles pour 5, dont 3 hand-spinnerslumineux (toupies à main), qui ont été retirés du marché.
Les parents doivent également rester vigilants concernant les autres objets du quotidien contenant des piles bouton comme les télécommandes, les montres ou les clés de voiture et ne pas les mettre à disposition des enfants.
En cas d’ingestion, même supposée, il faut « contacter le 15 ou uncentre antipoisonen indiquant explicitement qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton ».
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