Les syndicats de policiers, reçus mardi 14 juin au ministère de l’Intérieur après l’attentat perpétré à Magnanville (Yvelines), ont obtenu de pouvoir conserver leur arme en dehors de leur service à l’issue de l’état d’urgence, qui prend fin le 26 juillet.
L’état d’urgence a été instauré à la suite des attentats du 13 novembre. Les policiers et les gendarmes ont depuis la faculté de porter leur arme hors service.
Des restrictions possibles
Dans la police nationale, un arrêté publié le 6 janvier dernier prévoit que les « chef[s] de service » peuvent « toutefois restreindre » le port d’arme en dehors du service « par des décisions individuelles motivées qui doivent être notifiées aux agents concernés ».
Un commandant de police et sa compagne, fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, sont morts assassinés à leur domicile lundi soir au cours d’une attaque terroriste revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Trois policiers avaient été tués pendant leur service lors des attentats de janvier 2015.