Alors que les TGV oranges ont disparu de la circulation depuis plusieurs décennies, préparez-vous à dire adieu aux rames bleues et blanches ! La SNCF et Alstom ont dévoilé ce mercredi matin la quatrième génération des trains à grande vitesse.
La cérémonie était organisée en grandes pompes sur le site de Belfort, dans le Doubs, du constructeur français, numéro 2 mondial du ferroviaire depuis l’acquisition de son concurrent canadien Bombardier.
Le TGV-M, dès 2024 sur nos rails
Au total, la SNCF a commandé une centaine de rames à Alstom qui seront livrées d’ici 2030. Les premiers « TGV du futur » seront mis sur les rails dès 2024, principalement sur la ligne Sud-Est (reliant Paris, Lyon et Marseille), la plus rentable pour l’entreprise publique de transports ferroviaires.
Selon le constructeur, ce TGV-M est moins cher de 20 % à l’achat que ses prédécesseurs et fera également baisser de 30 % la note en matière d’entretien et de maintenance. De quoi ravir la SNCF qui devra affronter une concurrence plus rude dans les années à venir avec l’ouverture à la concurrence.
Plus grands, plus confortables, plus économiques…
Avec leur desing futuriste, que certains comparent déjà au Shinkansen japonais, le TGV-M bénéficie d’une « architecture plus compacte, simplifiée et rationalisée », selon la SNCF.
D’une part, la société met en avant la forme de sa motrice, plus aérodynamique, ce qui devrait permettre une économie d’énergie de 20 % couplée au dispositif de renvoi d’énergie vers la caténaire lors du freinage. Par ailleurs, la surface à bord est augmentée de 20 % par rapport aux anciens modèles, permettant d’offrir 740 places assises, contre un maximum de 600 aujourd’hui. Enfin, le TGV-M bénéficiera d’une connexion Wi-fi ainsi que d’une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.